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L'obsidienne est une roche de couleur noire et son aspect vitreux absorbe le regard ; mais sous la lumière, elle produit de magnifiques reflets arcs-en-ciel. C'est ce degré de magnificence qu'Obsidian Tongue vise dans A Nest of Ravens in the Throat of Time. Si la production est toujours rugueuse, le duo américain met l'accent sur les mélodies, plus profondes et mélancoliques. Progressives, les pistes se rallongent et se condensent. Un bel opus qui frôle, sans l'atteindre encore, la perfection ! Jordan Vauvert
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La mine, c'est le lieu qui met le plus en exergue les disparités sociales : d'un côté ils sont des milliers à descendre dans les entrailles de la terre, de l'autre une poignée s'élève socialement ; d'un côté ils meurent par centaines sous l'effet des coups de grisou, de l'autre ils consolident leurs richesses. Cette dualité, elle traverse aussi Kentucky : d'un côté le black metal atmosphérique asphyxiant, de l'autre l'americana et le folklore héroïque. Panopticon est dans la lutte permanente ! Jordan Vauvert
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Faire passer le black par un équipement daté pour rendre le son brut de décoffrage, j'ai longtemps pensé que c'était Staurophagia le maître en la matière mais Obsidian Tongue l'a fait avant lui et tout aussi bien dans son premier opus, Volume I: Subradiant Architecture. On se retrouve ainsi avec un black metal qui rend hommage à l'école norvégienne, entre poésie ésotérique ("Approaching the Well", "It Dangles from the Bones") et guitares furieuses, mais il est aussi très moderne. Un bon album ! Jordan Vauvert